les bords de la Baltique
Publié le 1 Mai 2006
27 04 06 jeudi
Après le coucher,ce fut le spectacle du levé de soleil sur le lac, où les cygnes et les poules d’eau sont les seuls à troubler cette quiétude matinale ‘’ah qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de vous.
Nous reprenons notre remonter vers la Baltique par des petites routes où ils n’y a pas de circulation, mais quelques nids d’autruches parsèment le chemin. De temps en temps un lac et des petits villages ou les calvaires sont parés de fleurs et de rubans multicolores, il est vrai que la Pologne reste un pays très catholique, Nenette est très impressionnée par le fleurissement des cimetières et leur propreté on se croirais tout les jours à la Toussaint.
De fil en aiguilles nous finissons par apercevoir la Baltique ,il est vrai que nous sommes à Dabki, petite station balnéaire située juste au-dessus de Kozalin ; nous y ferons une halte pour midi dans une pinède bordant l’eau .Nous étions tranquillement à casser la croûte lorsqu’un individu vint taper à la fenêtre, je sorts , il commence à me débiter tout un ‘’charabia’’ auquel je ne comprends pas grand chose, sinon qu’il veut nous faire voir quelque chose, je lui dis ‘’ok ‘’et le vois se diriger vers deux autres personnes restés à l’écart ; il revient avec un sac plastique et ‘m’exhibe des poissons en me faisant voir la mer.
Cela ressemble à des plies où des limandes, Nenette ne paraît pas très emballée, mais je lui en prend 4 et lui donne 6 zlotys qui semble le ravir et le voilà parti en’’ salamalèque ‘’allant même au baise mains pour Nénette. Après le repas, en repartant nous les apercevons tout les trois dans un terrain vague à casser la croûte et lorsqu’ils nous aperçoivent se sont des grands gestes d’au revoir.
Notre route nous amènent à Rowy, petite station balnéaire en plein essors et à voir les gens s’agiter dans les commerces ,ils préparent le long wk du premier Mai. Mais nous craignons que le temps ne soit pas de la partie ,car il commence à faire froid et le ciel est de plus en plus menaçant. Après deux tours de patelin nous optons pour un ‘’Pôle namiorowe ‘’ où nous sommes les seuls clients, le proprio me fait voir où m’installer et le tour est joué ; tient, il se met à pleuvoir ; nous allons faire un tour sur les bords de la Baltique où la plage de sable fin s’étend sur des km,
un petit tour dans le village où l’on repère un point internet ouvert de 8h00 à 10 h00 et de 13 à 15h00, nous reviendrons demain.
Ce soir, la soupe est au menu et ‘’Sarko’’ au JT, cela nous manquait…...
vendredi 29 04 06
Il a plu une bonne partie de la nuit et il ‘’caille’’ 6° dehors, un petit coup de chauffe est de rigueur. Après un bon petit ‘’déj’’ nous enfourchons nos vélos et direction le parc de Narodowy
,qui sert de réserve naturelle, Vickie au bout de sa laisse est toute folle de pouvoir courir dans les sous bois au rythme du coup de pédale, il est vrai pas très élevé de son maître.
Nous suivons un sentier bien balisé qui serpente dans la forêt entre les lacs et la mer ,nous voyons des biches et toutes sorte d’oiseaux : oies, cygnes, cigognes etc..enfin une petite ballade de 28 km ; la vickie est moins guillerette mais c’était super !....
Un petit casse croûte et nous fonçons vers le point internet situé dans la poste et le préposé de nous annoncer que rien ne marche ‘’kapute la makine’’ ‘’ zibés les cocos’’.
Alors nous reprenons notre route sous un ciel gris et à chaque village de constater la présence d’un où plusieurs nids de cigognes, le ‘’canon ‘’rentre en action.
Une petite erreur d’aiguillage nous amène dans un superbe petit village en cul de sac, coincé entre les lacs où toutes les maisons sont recouvertes de chaume. Kluki fait parti du parc naturel
Nous rattrapons la route de Gdansk où la circulation est très dense, un petit arrêt pour donner à boire aux chevaux mécaniques et nous continuons. Dans mon rétro, je suis intrigué par le manège d’une ‘’bagnolle’’ qui me colle au train ; lorsque je freine il freine et pareil lorsque j’accélère ; tant et si bien qu’au bout de 30 km, je m’arrête sur le coté, il s’arrête, collé au cul du camion ; je redémarre , il redémarre, alors je rentre sur le parking d’un commerce, il reste collé, je descends d’un coup et me précipite pour étudier son problème, j’ouvre sa portière et demande avec un air aimable que vous me connaissez ce qu’il nous veut et le voilà parti dans de grande explication : je lui fais signe de se’’ casser’’, ce qu’il fait sans demander son reste dans un crissement de pneus. Nous reprenons notre route sans autres nouvelles de notre lascar
L’arrivée sur Gdansk est un peu laborieuse car la circulation, plus la pluie n’arrange pas les choses.
Nous trouvons sans aucun problème le camping, qui nous le pensons vient juste d’ouvrir,
nous n’avons que le choix pour l’emplacement.